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Publié le 28/05/2019
Face à l’évolution rapide des bâtiments, des équipements et des réglementations, il est indispensable de rester en veille permanente sur les questions de sécurité en entrepôt. Roger Chastel-Discala, consultant-formateur chez Dialogis, fait le point sur les fondamentaux en la matière.
La première des certitudes lorsqu’on parle sécurité, c’est qu’on n’en sait jamais trop… Et qu’on en sait souvent trop peu ! « Les stagiaires que nous accueillons à nos cycles de formation dédiés, qui se déroulent sur trois jours, arrivent souvent avec des idées bien arrêtées, pensant être en parfaite adéquation avec la réglementation… alors qu’ils sont le plus souvent en dehors des clous », souligne Roger Chastel-Discala, référent sur ce thème de la sécurité en entrepôt au sein de l’organisme de formation Dialogis.
Plus étonnant encore, « une obligation légale aussi basique que le Document Unique est encore assez largement ignorée ». Le Document Unique, imposé par un décret du 5 novembre 2001, est censé faire l’inventaire des principaux risques professionnels auxquels sont exposés les salariés d’une entreprise, obligeant d’autre part celle-ci à mettre en œuvre des mécanismes d’évaluation. Dans le monde de la logistique, nul ne peut en ignorer les conséquences, notamment au chapitre du diagnostic des facteurs de pénibilité, ou encore du fameux « protocole de sécurité des manœuvres de chargement et de déchargement de marchandises », opérations particulièrement risquées justifiant des dispositions spécifiques en termes de sécurité.
Mais ce n’est bien entendu là qu’un des nombreux enjeux spécifiques à la sécurité des entrepôts, bâtiments particuliers, avec leurs propres risques, qu’ils soient d’incendie ou en lien avec les équipements de stockage, la circulation d’engins de manutention ou tout simplement l’hygiène et le rangement. Chacun de ces sujets implique une réflexion au quotidien, car la réglementation est en perpétuelle mutation. « Le domaine précis des engins de manutention, qui évoluent à toute vitesse, est un très bon exemple », commente Roger Chastel. Avec des modèles de chariots à pile à combustible ou à batterie lithium-ion qui présentent des risques propres et dont l’émergence est habituellement suivie de nouvelles dispositions réglementaires, ou encore des AGV (Automatic guided vehicles : chariots automatisés fonctionnant par guidage filaire, laser ou optique) qui créent de nouvelles contraintes en termes d’interactions homme/machine en entrepôt. Autrement dit, sur ce point comme sur tous les autres, il est absolument nécessaire de rester en veille.
Une veille qu’il n’est pas toujours aisé, en entreprise, de mener au fil de l’eau. Ce qui explique le retard accumulé par certains. Et c’est bien ce travail de veille que mènent les formateurs spécialisés, qui eux n’ont pas le choix et doivent « rester cohérents avec la réglementation du moment », au jour le jour. Parmi les grands sujets du moment, justement, Roger Chastel mentionne aussi « celui des entrepôts classés ICPE, avec leur lot de contraintes supplémentaires. Il est de plus en plus important car les bâtiments de ce type se multiplient ».
Pour bien aborder ces sujets, Dialogis a plutôt opté pour un modèle de formation participatif. « Nous faisons par exemple travailler nos stagiaires à la réalisation de leur propre outil de diagnostic de l’état d’un site logistique (incluant une liste de points de contrôle et, par exemple, l’audit des structures de stockage), puis à l’établissement d’un plan de mise en conformité », conclut Roger Chastel. Un bon moyen d’impliquer les apprenants et de leur faire comprendre tout l’intérêt d’une sécurité maîtrisée.
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