Pour nous contacter :

0810 008 076 (numéro contact, service 0,06€/min + prix appel)

contact@dialogis.fr

Besoin de + d'info

Dialogis - La tribu logistique

Formation logistique et transport
Conseil

Espace client

Comment bien gérer son magasin de stockage ?

Publié le 29/10/2019

Actualités : Bien gérer son magasin de stockage - Dialogis

Infrastructure de stockage de composants et de matières premières destinées aux lignes de production, le magasin de stockage ne se pilote pas tout à fait comme un entrepôt de distribution classique. Didier Aivazoff, Directeur Technique et associé au sein du Groupe SMARTLOG, nous en détaille les particularités.

Instrument-clé de la logistique de production, le magasin de stockage est un espace logistique dont il convient de bien saisir les particularités. « Certes, ces magasins se gèrent globalement comme des centres de distribution. Mais il y a tout de même des différences importantes », résume Didier Aivazoff.

La première d’entre elles, c’est évidemment la nature du stock. Il s’agit moins d’un stock de produits finis homogènes que d’un ensemble plus hétéroclite de matières premières, de composants et de produits semi-finis. Un stock qui nécessite donc de prendre des précautions particulières.

« Si l’on prend l’exemple de la peinture fine, on verra d’un côté un centre de distribution avec un stock relativement uniforme de tubes mis en boîtes, en cartons et en palettes, et de l’autre côté, en amont des lignes de fabrication, un magasin de stockage abritant des produits de tailles, de poids et de conditionnements nettement plus divers », illustre Didier Aivazoff. Ainsi, on retrouvera dans ce magasin des fûts ou des bidons de solvants, pigments et/ou d’autres produits chimiques, des tubes vides, des boîtes vides stockées à plat, etc. Un stock plus hétéroclite et complexe qui pourra également varier au gré des saisons et des cycles de production…

Entre sécurité et optimisation

Par conséquent, la disposition de ce stock nécessitera un soin particulier, tant pour limiter les risques associés au stockage de produits dangereux que pour optimiser les liens entre logistique amont et production.

Pour rester sur la peinture, « alors que le produit fini ne contient qu’une quantité infinitésimale de produit dangereux, la matière première stockée en amont de la production, elle, va concentrer toute la dangerosité en un point précis ». Ce stockage amont pourra donc impliquer le déploiement de murs anti-déflagration, de portes coupe-feu, bacs de rétention, etc. On pourra également disposer les stocks en les scindant, de façon à éviter la propagation d’un feu ou l’aggravation d’un sinistre.

Ensuite, le magasin de stockage, contrairement au centre de distribution, n’a pour destinataire(s) qu’une ou plusieurs ligne(s) de production. Le lien entre ce magasin et la production, plus étroit et fait d’allers et retours incessants, est le plus souvent géré à travers un ERP et l’exploitation des données associées. Il fait l’objet d’une attention constante et d’une optimisation poussée. Il faut que les matières et composants arrivent en bord de ligne au bon moment, que leur flux s’articule avec une production planifiée, dont la performance est suivie via une batterie d’indicateurs comme le taux de rendement synthétique des machines. « Le magasin de stockage doit ainsi être prêt à séquencer la préparation pour pouvoir amener les produits sur les lignes en temps voulu », commente Didier Aivazoff.

La conséquence de tout ceci, c’est qu’il est peut-être d’autant plus crucial de bien former les équipes aux aspects sécuritaires, à la connaissance des environnements de production, à la gestion des risques et bien sûr aux réglementations associées, telles celles touchant aux produits dangereux. Par les temps qui courent, chacun comprendra que ce genre de précaution ressemble moins à un luxe qu’à du pur bon sens…

En savoir plus :

Découvrir nos formations Entrepôts et Magasins de stockage

Découvrir l’univers Dialogis

Trouver un centre

Retrouvez tous nos centres ici >

0 Partages
Partagez
Tweetez
Partagez